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La Stadium Stasi (une antenne de la Queertapo) terrorise une supporter de foot lesbienne

Non, messieurs les autogynéphiles, je ne vous oublie pas.

Linzi Smith est une femme lesbienne de 34 ans de Newcastle, super-fan de football et supporter de l’équipe Newcastle United, qui a fait l’objet d’une investigation privée menée par une obscure agence privée, et été interdite d’assister aux matchs sur le territoire national par Premier League, la plus puissance ligue sportive du Royaume-Uni. Premier League organise notamment les championnats de football d’Angleterre. Vous allez me demander « quelle investigation privée ? » Attendez, attendez. Vous n’êtes pas prêtes.

Premier League emploie une agence de renseignement (nous parlons bien de l’industrie du foot et non d’un complexe militaro-industriel), chargée d’enquêter sur les opinions politiques des fans de foot à partir de leurs comptes de réseaux sociaux. L’on pourrait croire qu’il s’agit de prévenir les attentats terroristes lors des très grands rassemblements de population que sont les matchs de foot, mais il semblerait plutôt que cette agence s’intéresse au wrong-think (pensée déviante/crime de pensée) et se comporte comme une police inquisitoriale en théocratie du Queeristan (sous-titrée « Stadium Stasi/Stasi du Stade/SS »).

Le crime de cette femme ? Le pire de tous. Avoir dit sur les RS que les « transwomen » étaient des hommes. Rien de tel qu’énoncer une froide factualité pour rabougrir les érections des hommes hétérosexuels paraphiles et faire enfler leur sentiment d’entitrement aggravé. Dire qu’ils sont des hommes est un crime de lèse-majesté pénienne.

Les évènements autour du football constituaient son principal environnement social, explique-t-elle. (Nous ne sommes pas là pour juger). Elle a maintenant peur d’approcher ses lieux favoris et évolue en état d’hypervigilance constante, se demandant si quelqu’un est en train de la suivre lorsqu’elle sort de chez elle et si ses comptes de RS, sa navigation, ses messageries instantanées sont mouchardés lorsqu’elle navigue sur l’Internet. (Vous pensez qu’elle exagère ? Attendez, attendez.)

Ses propos ne sont pas qualifiables de hate crime, elle n’a jamais rien dit de contraire à la loi (moi non plus lorsque je déclare : une grande majorité des hommes qui se disent trans sont atteints d’une condition psychosexuelle appelée inversion de la localisation de la cible érotique — autogynéphilie/autopédophilie/auto-apotemnophilie — et devraient arrêter de se farcir le cerveau avec du sissy porn et du matériel pédo-pornographique).

Lors d’une conversation téléphonique avec la Ligue, Linzi Smith a tenté de leur rappeler que penser que les hommes ne sont pas des femmes n’a rien à voir avec le football ou avec la politique, et a été accueillie avec des rires et du mépris. En réalité, cette question est éminemment politique, et pas seulement en rapport avec l’entrisme d’hommes médiocres et tricheurs dans les sports de catégories féminines : ce mouvement pour les privilèges sexuels des hommes paraphiles se cache derrière une fiction à caractère religieux — l’identité de genre, cet insaisissable ectoplasme métaphysique — et cherche à l’inscrire dans la loi, notamment en exploitant les enfants à travers leurs parents crédules et dépassés. Pour l’instant, ils rencontrent un franc succès.

La victime de l’Inquisition a reçu par email un dossier contenant une compilation de ses tweets et autres interventions sur les réseaux sociaux, de ses recherches internet, et une infinité de détails sur sa vie personnelle. Dans ce dossier, elle découvre qu’il est fait référence à elle en tant que « cible » (target), ainsi que des photos (manifestement Google image) des rues qu’elle emprunte pour ses trajets quotidiens, son travail, et jusqu’à l’endroit où elle va promener son chien.

Ces hommes, pour lesquels l’émoustillement érotique revêt l’équivalent d’une obligation constitutionnelle engageant le reste du monde, ont tout bonnement le pouvoir à travers les institutions à leur solde de terroriser une pauvre femme lesbienne avec des méthodes inquisitoires digne de Franciscains modernes ou des pires totalitarismes en éveil. La prochaine étape, c’est la torture physique, encore un petit effort, vous y êtes presque messieurs.

Elle reçoit actuellement une aide juridique de la Free Speech Union (à ne surtout pas confondre avec la Free Speech Coalition dédiée à la défense des pédocriminels et pédo-pornographes) qui l’accompagne dans une procédure de saisie du Délégué à la protection des données. La compilation de ce dossier par l’obscure Stadium Stasi et son transfert à la Ligue constitue une brèche du Règlement général sur la protection des données , ainsi qu’une violation de l’Equality Act (car ce traitement indigne fleure bon la lesbophobie, un type d’homophobie dont la majorité du monde se contrefout, car cela ne concerne que les bonnes femmes).

En effet, son second plus grand crime, après savoir que les hommes en uniforme d’écolière japonaise ne sont pas des femmes, est bien sûr d’être lesbienne, et de ne pas être sexuellement attirée par les êtres humains de sexe masculin avec toute leur mâle physionomie, leurs androgènes, leurs phéromones, leurs odeurs corporelles, leur pilosité de singe, leur irrationalité testérique, etc., qu’ils portent des robes à paillettes surmontées de perruques mal ajustées ou des pagnes de fourrure typés Conan le barbare.

[ Edit : Extrait du dossier de l’agence. Crédit : https://www.telegraph.co.uk/news/2024/02/03/whitehall-mandarin-premier-league-newscastle-fan-banned/ ]

Perspectives cubi(s)tes
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Auteurs
Audrey A