Dans l’annexe C sur les politiques de santé du rapport de la « 2nd Conférence internationale annuelle sur le droit et la politique de l’emploi des personnes transgenres » (International Conference on Transgender Law and Employment Policy, 1993, ICTLEP), des hommes autogynéphiles - organisateurs de cette conférence - proposent les nouvelles définitions légales liées au sexe qu’ils soumettront aux cabinets juridiques et gouvernements par le biais de leur lobbying :
Sexe : L’identité d’une personne selon un continuum de rôles typiques tels que « mâle » et « femelle » situés aux antipodes.
[Ici le sexe n’est donc plus une réalité matérielle observable, mais une identité, soit une notion arbitraire et fluctuante qui dépend d’une culture donnée, et il en existe des milliers, ou probablement des milliards : il s’agit d’un continuum.]
Mâle : Un rôle typique qu’une culture donnée associe aux individus dotés d’une anatomie structurée pour fournir des cellules reproductrices à une autre personne.
[Le fait d’être un mammifère mâle, chez l’espèce humaine, serait donc à la fois un rôle social arbitrairement construit par une culture donnée et est en même temps associé à un type de différenciation sexuelle anatomique. N’est donnée aucune définition claire de cette anatomie ni aucun indice tel que « testicules », « pénis », « petits gamètes mobiles » ou encore « spermatozoïdes ». De même, l’emploi fort curieux de « structured » en lieu et place de « developped » visant à effacer tout le processus réel de la différenciation sexuée du fœtus dans les représentations des lecteurs (inutile d’ajouter « lectrices », il s’agit d’un délire d’homme paraphile).]
Femelle : « Un rôle typique qu’une culture donnée associe avec des individus anatomiquement structurés pour recevoir les cellules reproductives d’une autre personne.
[Même remarque, plus l’accent sur « recevoir », qui implique la « passivité » femelle lorsque rien ne peut être plus faux concernant le processus de sélection et de discrimination très actif de l’ovule quant au spermatozoïde ; de même que la différenciation sexuelle femelle, qui a longtemps été considérée par idéologie masculiniste comme un processus « passif », alors que le développement du fœtus féminin est tout comme celui du mâle, un processus actif à partir d’un état indifférencié. Il s’agit de langage idéologique, ils ont besoin que la femelle soit « passive » et « soumise » étant donné que ce sont ces représentations stéréotypiques et fausses qui les excitent sexuellement, à cause de leur condition autogynéphile (au sens clinique, en tant que paraphilic disorder).]
Genre : Les traits caractéristiques d’un continuum de rôles typiques allant de mâle à femelle, et incluant le comportement et l’anatomie sexuelle, ainsi que le fait d’être étiqueté comme « masculin » et « féminine » aux antipodes.
[On retrouve encore une fois ce mélange absurde de constructions sociales dépendant d’une culture donnée (les comportements), et de vague anatomie, de manière à inclure (dans la catégorie légale du « sexe féminin » en général et dans les espaces réservé aux femmes en particulier) les « pénis de femme » et les cavités viandeuses des hommes opérés en particulier, et le corps sexué du mâle de l’espèce humaine en général. À ceci est ajouté le rôle du public, des autres, personnages non-joueurs de leur grand jeu de rôle délirant, et la manière dont les autres les perçoivent et les catégorisent (« étiqueté ») : car l’autogynéphile sévère ressent de l’excitation sexuelle à être perçu et traité « comme une femme » par les autres, c’est le moteur même de son travestissement et de son activisme. C’est la raison pour laquelle il veut que le monde entier le reconnaisse comme une femme, et c’est pourquoi il veut rendre cette reconnaissance obligatoire dans la loi.]
Transsexualisme = Transgenrisme. La condition dans laquelle une personne désire changer son genre pour mieux s’accorder avec son propre sexe.
[D’après la définition du sexe donnée en premier, le sexe est une identité, un rôle social que l’on adopte. Et le genre constitue les caractéristiques « comportementales » et « superficiellement anatomiques » (pour inclure le corps masculin) de ce rôle social, arbitrairement dépendantes d’une culture donnée. Ici, sexe = genre. Les deux désignant des constructions sociales. C’est d’ailleurs pourquoi ils indiquent que « transsexualisme = transgenrisme ». Mais en allant jusqu’au bout de leur logique (illogique et absurde), le transsexualisme/transgenrisme n’a donc pas de raison d’être. Selon ces définitions, il est impossible que sexe et genre soient en désaccord : ils désignent une seule et même notion, et cette notion est une identité socialement construite.
Une fois que ces hommes ont passé le réel à la moulinette du constructivisme social, ils vont le réifier et le « naturaliser ». En philosophie, ceci est de l’« idéalisme représentatif » (une énième nuance d’essentialisme). Il s’agit de constructivisme social extrême substitué au réel, soit une vision du monde développée par des humains totalement déconnectés du monde extérieur, façonné par le contrôle coercitif qu’ils exercent sur eux-mêmes et sur les autres jusqu’à la psychose. Ces personnes sont incapables de distinguer entre fantasme et réalité. Les hommes qui ont impulsé le transactivisme souffrent de troubles mentaux et psychosexuels induits par la civilisation viriarcale (d’exploitation).
Le pouvoir, l’argent, et la puissance n’existent qu’en société hiérarchique d’exploitation. Ceux qui sont au sommet, les dominants, n’ont pas d’autre choix que de développer des traits sociopathiques. Ils prolifèrent sur l’exploitation et la misère des autres, sur la destruction de la vie sur terre, sur l’exploitation des femmes et des pauvres par l’oppression de la classe sexuelle des femmes et l’oppression des autres hommes par la classe sociale et la race (ces autres hommes ne manifestant pas de résistance généralisée au viriarcat et à leur propre exploitation parce qu’ils peuvent exploiter et opprimer les femmes de leurs propres classes. Ce bénéfice les anesthésie.) Les hommes tels que Philipe (Phyllis) Randolph, Martin Rothblatt, « Susan » Stryker, « Sharon Ann » Stuart sont des hommes atteints de troubles paraphiles d’un côté, et de sociopathie de l’autre. Rien ne les arrête : ils veulent forcer un remodelage totalitaire de la réalité pour faire correspondre le monde à leurs fantasmes.