Les désirs des hommes deviennent des réalités, les désirs des hommes font loi
Des nouvelles du nid de coucou - source Reduxx
Ce matin, j’ai appris à partir d’un article très étayé de Reduxx qu’un homme transidentifié (Darren Glines) accusé d’exhibitionnisme dans le vestiaire des femmes d’un centre sportif YMCA de l’Ohio a été relaxé en présentant la défense suivante : il serait tellement obèse que le gras de son ventre aurait effectivement masqué son pénis, au point que les femmes n’auraient pu le percevoir. Il est très difficile de passer outre l’aspect grotesque et obscène d’une telle affirmation. D’autant qu’un homme en érection reste un homme en érection, qu’il soit couvert ou non, en l’occurrence, par son propre bide.
Citation littérale du jugement rendu : « ses parties génitales n’étaient pas visibles, car d’autres parties de son corps les recouvraient ».
C’est la chose la plus jabbahesque qu’il m’ait été donné de lire jusqu’ici. Le tribunal se réfère évidemment à lui selon les pronoms féminins.
Darren Glines, https://reduxx.info/transgender-male-found-not-guilty-of-indecency-in-ycma-locker-room-case-his-past-victim-condemns-verdict/
Une jeune femme rapporte également une agression sexuelle de la part de Glines. Elle essayait de ne pas avoir d’a priori et de soutenir une « personne marginalisée » qui devait traverser une épreuve tragique (« ils souffrent »). Il faut entendre ici qu’elle allait effectivement à l’encontre de ses instincts qui lui disaient de se méfier d’un homme louche, et que son conditionnement social a effacés selon l’injonction à la compassion vis-à-vis des hommes qui disent être des femmes.
Très rapidement, Glines s’est mis à lui partager ses fantasmes sexuels et à lui parler de ses habitudes de masturbation (quelle surprise). La jeune femme pensait que c’était un effet de la transition (en quelque sorte, seulement, pas de la manière qu’elle l’imaginait). « Je voulais être empathique et compassionnée », dit-elle, jusqu’à ce qu’il lui saute littéralement dessus (il est obèse) et pareil au Président Trump, l’attrape par la chatte. La jeune femme est une survivante de violences sexuelles. Je vous laisse imaginer l’effet. Quoi qu’il en soit, qu’elle ait été une survivante de violences sexuelles ou non ne change rien au fait qu’il s’agit d’une agression sexuelle.
De nombreuses femmes ont rapporté le comportement récurent de ce prédateur sexuel sans qu’aucune mesure n’ait été prise, parce que cet homme se sert du sésame « trans » et que le règlement du YMCA stipule que les utilisatrices et utilisateurs peuvent choisir leur vestiaire en fonction de leur « identité de genre ».
La jeune femme a porté plaine, dans l’espoir de protéger d’autres jeunes femmes des agressions de cet homme sexuellement obsédé, avec le résultat que l’on connaît. L’article de Reduxx est très précis et rapporte d’autres cas (traités antérieurement par leurs journalistes) d’agressions sexuelles d’hommes dans les vestiaires de femmes rendues possibles par les règlements selon l’identité de genre.
22 à 25% des hommes rapportent avoir déjà commis une occurrence d’agression sexuelle sur au moins une femme selon un sondage français et une étude sur les campus américains figurant des milliers de participants. Cet énorme pourcentage est le fait de ceux qui osent avouer et il ne fait aucun doute que nombreux sont ceux qui ont menti, que ce soit sciemment ou parce qu’ils ont été biberonnés au porn et se trouvent dans une zone grise psychique. La pornographie et le gonzo normalisent les violences sexuelles des hommes sur les femmes et conditionnent sexuellement les hommes à jouir de/sur la souffrance des femmes, leur donnant en même temps le scénario dont ils ont besoin pour laver leur conscience : « Elles aiment ça ».
Quand bien même « un quart » des hommes pourraient adopter un comportement de prédation sexuelle lorsque l’occasion fait le larron, cela représente un chiffre astronomique. C’est pourquoi les femmes et les filles ont besoin d’espaces non mixtes. Si l’on vous disait que 25% des chips d’un saladier étaient empoisonnés, y mettriez-vous la main afin de ne pas essuyer d’accusation d’« essentialisme » devant vos amis « progressistes » (une accusation fallacieuse visant à vous clouer le bec) ? Je ne crois pas.
Les femmes et les filles ne peuvent pas être des dommages collatéraux aux expériences et désirs sexuels des hommes paraphiles/sexuellement obsédés. La seule raison pour laquelle de telles aberrations sont permises, sans que ne soient remises en cause les politiques liées à la mise en œuvre légale d’un système de croyances en des signes astro-sexuels, est que nous sommes dans une société patriarcale masculo-centrée, dans laquelle l’homme est la valeur par défaut, dans laquelle les hommes ont le pouvoir politique, économique et social de légaliser leurs désirs sexuels les plus dégénérés et les plus absurdes.
Les désirs des hommes font loi. Les désirs des hommes deviennent des réalités. C’est on ne peut plus clair avec le phénomène de l’identité de genre.