Les fonctionnaires du ministère de la Justice mis en garde contre les propos sur « les protections des femmes » décrétés transphobes.
Des milliers d'employés ont reçu un courriel pour la « semaine de sensibilisation aux transgenres » contenant une liste de termes interdits tels que « critique de genre ».
Par Ewan Somerville 19 novembre 2022 - 20h00 traduit par Audrey A
Les personnels du ministère de la Justice (MoJ britannique) ont été sommés de ne pas utiliser les expressions « critique de genre » et « « protection des femmes et les filles » afin d'être de bons alliés trans, révèle The Telegraph.
Des milliers de fonctionnaires ont reçu un courrier électronique à l'occasion de la « semaine de sensibilisation aux transgenres » et ont été informés qu'il était « vital de ne pas céder à l'alarmisme et à la désinformation », les crimes de haine contre les transgenres ayant augmenté de 56 % en un an.
[Rappel : faillir à « genrer » correctement une personne qui se dit transgenre (une centaine de genres…) constitue un crime de haine. Dire « pardon Monsieur » à un homme autogynéphile de 50 ans qui zone en teeshirt rose et cheveux blond pouffi4ass3 au supermarché est un crime de haine.]
Le Telegraph a eu connaissance de l'e-mail, marqué « officiellement sensible » et envoyé ce mois-ci par l'équipe « de diversité et d'inclusion » du HM Prison and Probation Service (HMPPS) [Service de prison et le liberté surveillée de Sa Majesté].
Afin de devenir un « allié actif » à la cause transgenre, le personnel a reçu un glossaire intitulé « Reconnaître le langage transphobe codé », qui contient 35 expressions quotidiennes qui, selon le message, « transforment ce qui serait considéré comme une discrimination explicite en un comportement tolérable ».
« Une liste de langage codé »
La liste du « langage codé » en question comprend l'expression « critique du genre », qui est utilisée pour désigner les militant·es qui pensent que le sexe biologique est binaire et immuable [Grand mal leur prend !].
Cependant, le document affirme qu'il s'agit d'une « étiquette auto-sélectionnée pour désigner les personnes ayant des opinions "anti-trans", c'est un terme utilisé pour rendre la discrimination anti-trans acceptable ou une opinion respectable » et met le personnel en garde contre les comptes de médias sociaux qui défendent ce point de vue. [Et ils s’y connaissent en « auto-sélection », auto-définition et auto-identification. Auto-sélection est ici un langage choisi pour ne pas révéler l’absurdité de leur revendication principale qui est « l’auto-identification. » Il ne faudra quand même pas que les gens commencent à réfléchir !]
La campagne « Protéger les espaces réservés aux femmes/protéger les femmes et les filles » est également citée, car elle « s'appuie sur l'assimilation des femmes transgenres à des hommes prédateurs [Non. Seulement les hommes autogynéphiles : des hommes hétérosexuels malades mentaux qui se travestissent en public pour leur plaisir et excitation sexuelle, vaguement diffuse ou sévère, et qui profitent des aides et prises en charge des personnes dysphoriques pour obtenir un changement de sexe légal (fiction juridique) et accéder aux espaces où les femmes et les enfants sont vulnérables, ainsi que dans les compétitions sportives], afin de jouer sur des peurs infondées [totalement fondées sur de nombreux cas avérés d’agressions sexuelles commises par ses hommes sur des femmes et des enfants dans des espaces censément réservés aux femmes] et de convaincre les gens que le soutien à l'intégration des transgenres menace leur sécurité ». [Les TRAs dévoilent leur mauvaise foi et se ridiculisent par de telles méthodes, car les gens commencent à ouvrir les yeux. Ils en sont à entraver la liberté d’expression, la liberté de conscience et la liberté de rassemblement : tout doit être interdit pour qu’ils puissent maintenir leur mensonge. Ces activistes des droits sexuels masculins sont clairement contre les droits des femmes et des enfants.]
Le dossier affirme que ce lancement d’alerte s'appuie sur des « informations sélectives » [Ils font encore une fois de l’inversion et mentent purement et simplement. Les chiffres de ce même Ministry of Justice sont impressionnants quant aux criminels hommes qui se disent trans], notamment le cas de Karen White, un violeur emprisonné à vie en 2018 après avoir attaqué des femmes dans des prisons pour femmes, ainsi que cinq agressions sexuelles commises par des détenus trans dans des prisons pour femmes sur une décennie. [Et d’autres encore, le dernier en date, le jeune pédophile qui se fait appeler Katy et qui a berné le personnel d’un refuge pour femmes].
Des termes et des expressions provocatrices
Les fonctionnaires sont mis en garde dans une introduction au glossaire : « Il est important de reconnaître ces mots et ces expressions, de comprendre leur contexte et d'informer les personnes qui les emploient des raisons pour lesquelles leur usage peut être jugée offensant ou dérangeant, car ces personnes peuvent avoir employé un terme sans le savoir et sans en connaître la signification.
« Si les emplois passagers de ces expressions peuvent ne pas être considérés comme des comportements répréhensibles, on ne saurait trop insister sur l'importance de contester leur utilisation. Cela permet de réduire l'hostilité, l'intimidation et la dégradation de l’atmosphère sur le lieu de travail et d’encourager tous celleux avec qui nous travaillons, tels que les collègues et les bénéficiaires de services, à traiter les autres avec décence et respect. »
Le glossaire a été partagé à partir de l'adresse électronique officielle justice.gov.uk du HMPPS pride in prisons and probation LGBTI+ staff support network (Service de support de l’équipe de la fierté LGBTI+ que HMPPS), qui compte 5 764 membres, sous la surveillance d'un responsable de la diversité payé 37 166 £ par an [par les contribuables].
Un message hostile et très agressif
Certains membres du personnel du gouvernement ont exprimé leur inquiétude. Un·e membre du personnel du MoJ a déclaré au Telegraph : « Quand j'ai lu pour la première fois la pièce jointe dans l'e-mail, je n'arrivais pas à y croire - le pire, c'est que je n'ai pas pu en parler en toute sécurité au travail de peur d'être cataloguée comme transphobe. Cela m’a bouleversé·e, je me sens impuissant·e »
Une deuxième source du ministère de la Justice a déclaré au Telegraph : « Des absurdités de ce genre sapent les réels progrès réalisés pour créer un environnement véritablement équitable et respectueux dans les prisons. »
La liste de mots signale également « femelle humaine adulte », une expression qui, selon le document, « manipule les gens pour qu'ils soutiennent le sectarisme tout en créant une hostilité envers les personnes trans et leurs alliés ». [LOOOL L’INVERSTION DE FOU ! Je n’en crois pas mes yeux, ce n’est pas possible, c’est une blague ! C’est une farce ?!]
Le document poursuit en affirmant que l’expression « attiré par le même sexe » est un « terme codé qui refuse la reconnaissance aux "femmes trans" comme étant des femmes et les "hommes trans" comme étant des hommes » et vise à « provoquer une division au sein de la communauté LGBT+, en affirmant que l'attirance est uniquement basée sur les organes génitaux ». [Les TRAs sont ouvertement homophobes envers les lesbiennes, l’inclusion des « hommes trans » n’est ici qu’une caution. Étant donné qu’ils souhaitent coucher avec des femmes qui n’ont aucun désir d’eux, comme n’importe quels hommes hétéros élevés dans la culture du viol et y contribuant en tant qu’individus, l’homosexualité féminine, c’est-à-dire, le fait d’être attirée par une personne du même sexe - de sexe féminin (et non pas par des organes génitaux !) est intolérable pour eux.]
Une manifestation devant le ministère de la Justice contre la politique consistant à loger les prisonniers masculins, lorsqu'ils s'identifient comme transgenres, aux côtés des femmes dans le quartier des femmes CREDIT : Jamie Lorriman
Le sexe « n'est pas rigidement binaire »
Le discours tenu dans cet email s'oppose également à ce que les militants déclarent que « le sexe est réel/immuable », car le sexe « n'est pas rigidement binaire, parce qu’il il existe de nombreuses variations », y compris l'intersexualité.
[Mensonges, ignorance, manipulation. Les variations chromosomiques sur les chromosomes sexuels ne sont pas des nouveaux sexes, pas plus que les personnes atteintes de trisomie 21 ne sont une nouvelle espèce humaine. Il n’existe que deux sexes, mâle et femelle. Même les personnes nées avec des troubles du développement sexuel sont in fine mâle ou femelle.]
La liste mentionne même le mot « transfemme », qui, selon ses rédacteurs, est une tentative pour altériser les « personnes trans » en supprimant l'espace entre l'adjectif et le nom dans le terme « femme trans », les « plaçant ainsi dans une catégorie distincte en tant que nom à part entière ».
[Ne pas mettre un espace entre trans et femme, c’est transphobe, allo ? Si le ridicule pouvait tuer, ce serait probablement un des seuls véritables crimes transphobes - dont le motif est la transidentité de la victime. Rappel : les hommes transidentités tristement tués le sont dans le cadre de la prostitution et dans le cadre de violences par conjoint. Ce sont majoritairement des hommes gays transsexuels. La prostitution n’est pas un travail, c’est une exploitation violente et criminelle. Les taux d’hommes transsexuels tués dans le cadre de la prostitution correspond aux taux de meurtre des prostituées femmes. Le fait que ces hommes soient transsexuels n’est pas ce qui motive le meurtre en premier lieu. Ces crimes, sont tout au plus des crimes homophobes, mais sont surtout des crimes de violences masculines.]
Le document fuité a ainsi fait l’objet d’attaques de la part des défenseuses des droits des femmes. [Ce sont plutôt les droits des femmes qui sont gravement attaqués, forçant les femmes à se défendre.]
Maya Forstater, directrice exécutive du groupe de défense des droits des femmes basés sur le sexe, Sex Matters, a déclaré au Telegraph : « Il est effrayant de constater qu'un courriel officiel du groupe du personnel du ministère de la Justice demande aux fonctionnaires de considérer le langage ordinaire comme transphobe. Cela risque de conduire au harcèlement et à l'intimidation de toute personne qui conteste les politiques fondées sur l'idéologie du genre dans les prisons et le système judiciaire.
Cela revient à dire au personnel que toute pensée critique à l'égard de cette idéologie est offensante. Cela crée à la fois un environnement hostile pour le personnel qui n'adhère pas à l'idéologie du genre, et rend impossible pour lui de parler clairement et honnêtement des prisonniers, lors de l'évaluation des risques, et de protéger les prisonniers. »
[En réalité il s’agit tout bonnement d’une attaque sur les libertés d’expression et de conscience au nom d’une idéologie ancrée dans la fantaisie. Il s’agit d’autoritarisme théocratique, au sens littéral du mot : le pouvoir de dieu, le pouvoir d’un système de croyances religieux.]
Un contenu non approuvé et officieux
Un porte-parole de l'administration pénitentiaire a déclaré : « Ce guide a été publié par un réseau de personnel, son contenu n'a pas été approuvé avant d'être communiqué et il s'agit d'un réseau plutôt que d'un point de vue corporatif de l'HMPPS ».
« Suite à sa publication, l'HMPPS est en train de revoir les règles concernant les communications internes pour le personnel au travers des groupes du réseau. »
La population carcérale qui s'identifie comme transgenre s'élevait à 197 en Angleterre et au Pays de Galles l'année dernière, soit un bond de 21 % par rapport à 163 en 2019. Ces hommes qui se disent femmes ne détenaient pas de certificat de reconnaissance de « genre », ce qui signifie que leur « genre vécu » [leur travestissement vestimentaire et comportement selon l’idée qu’ils se font ce qu’est censée être une femme] n'était pas légalement reconnu, et la grande majorité étaient des hommes qui s’identifient comme des femmes.
Ces chiffres ont suscité des demandes pour que les prisons pour femmes ne restent ouvertes qu'aux personnes nées de sexe féminin afin d’assurer la sécurité des femmes, bien que le MoJ affirme que les prisonniers hommes qui s’identifient comme transgenres sont gérés par le biais d’une solide évaluation des risques.