Que font les néonazis au rassemblement Let Women speak ?
Indice : ils ne sont pas féministes.
En ce moment sur Twitter, les militants transgenres jubilent. Vu le niveau d’honnêteté intellectuelle dont ils font habituellement preuve et de la bêtise crasse qui caractérise toutes leurs identités de genre, j’aurais mis ma main à couper pour un coup fumeux de déshonneur par association sous amphétamines.
Voici ce qu’ils racontent sur internet : les féministes critiques du genre, les TERFs, sont des nazies, parce que les néonazis étaient présents au dernier rallye de Kellie-Jay Keen-Minshull, dont vous avez longuement entendu parler dans :
Les hommes virils d’extrême droite, cagoulés et en noir — par opposition aux hommes virils d’extrême gauche, cagoulés et en noir, lesquels, au lieu d’affronter les fascistes, harcelaient les femmes sexagénaires et septuagénaires qui s’exprimaient — tenaient une grande banderole soigneusement reprographiée qui disait : « Détruisez les pervs-pédos » (Destroy paedo freaks). Vidéo ici :
https://www.facebook.com/therealrukshan/videos/229529329488872
Des misogynes d’extrême droite occupant/colonisant l’espace réservé à l’évènement des femmes.
Voici ce que les néonazis ont déclaré dans leur média d’extrême droite, xyz : « l’idéologie de grooming des transactivistes et le lesbianisme promu par Kellie-Jay Keen-Minshull sont des formes de libéralisme dirigées par le régime Globohomo contre les Blancs afin de saper les familles blanches, les taux de natalité et la cohésion sociale. »
Comme vous pouvez le constater, les féministes, les lesbiennes, les femmes qui se battent pour leurs droits sexo-spécifiques, contre l’enrôlement médicalisé des enfants et contre l’idéologie homophobe des transactivistes sont les ennemies des néonazis. Ils n'étaient pas là pour soutenir KJK. KJK est leur ennemie. Les néonazis, l'extrême droite, ont toujours été contre les droits des femmes.
La réalité est que les femmes et féministes de Let Women Speak ont été prises entre le marteau des transactivistes/antifas/homophobes et l'enclume des néonazis/fascistes/homophobes. Les deux nuances du viriarcat (par nature misogyne) étaient réunies. La première pour détruire et s'approprier les femmes, la seconde... Pour s'approprier et détruire les femmes. Merveilleux.
Le plus comique, c'est de voir les transactivistes s'indigner : « Pourquoi les femmes n'ont-elles pas dit aux nazis de partir ? » Tandis que les masculinistes transactivistes étaient accompagnés des masculinistes nazillons d'extrême gauche, à aucun moment on ne les voit ne serait-ce que crier quelque chose, même de très loin, aux néonazis. Parce qu’ils préfèrent en effet s'attaquer aux femmes : ils haïssent bien plus les femmes que des hommes qui ne partagent pas leurs paraphilies. Pire, ils peuvent s’identifier à ces hommes, de l’autre côté, vêtus comme eux, et menaçant, comme eux. Ce qui rassemble ces hommes, qu’ils soient d’extrême gauche ou d’extrême droite, c’est une même haine des femmes.
Donc ces incels qui se demandent actuellement pourquoi des femmes, dont des féministes, dont des lesbiennes, entre 50 et 70 ans de moyenne d’âge, ne sont pas allées demander aux imposants néonazis de partir s’imaginaient peut-être qu’en demandant poliment, ou sur un malentendu, cela aurait pu passer. Just be kind. Peut-être qu’en disant « s'il vous plait » aux décérébrés d'extrême droite, ils s’en seraient allés. Parce que cela fonctionne du tonnerre lorsque les femmes demandent aux transactivistes/antifas, les décérébrés d'extrême gauche, de quitter nos espaces.
À venir, le troisième volet de La rage narcissique autogynéphile dans les relations publiques.