Les mimétismes sexuels sont des imitations (Partie 1), par Amy Sousa
Imitateurs, modèles et mots magiques
Traduction de l’excellent essai d’Amy Sousa, MA Depth Psychology (Psychologie des profondeurs) publié sur son Substack.
Mes commentaires sont entre crochets […].Des imitateurs sexuels vivent parmi nous
Le terme « transgenre » est récemment apparu dans le discours public. Pourtant, il n'existe pourtant pas de catégorie de personnes de ce type. Il s’agit de personnes qui pratiquent des comportements de mimétisme sexuel. Ce langage [issu de l’éthologie] décrit plus précisément les comportements associés à cette pratique. Les imitateurs sexuels humains prennent souvent des médicaments qui modifient leur corps, se soumettent à des chirurgies esthétiques extrêmes et se parent de manière à déguiser leurs propres caractéristiques sexuelles afin d'imiter celles du sexe opposé. Employer le langage biologique du « mimétisme sexuel » plutôt que le terme « transgenre », c’est faire le choix de rejeter toute dissonance cognitive linguistique et de s’ancrer dans la réalité : il n'existe pas d’autres personnes que des hommes ou des femmes, des garçons ou des filles. Même les personnes nées avec des types des troubles ou de conditions de développement sexuel [C/DSD] et pouvant naître avec des organes génitaux ambigus se trouvent toujours sur l'une ou l'autre voie de développement sexuel. Il n'y a pas de troisième gamète et pas de troisième ou d’« autre » sexe. Il n’y a que deux sexes dans toutes les espèces de mammifères, y compris les humains [et chez les plantes, et chez tous les organismes qui se reproduisent de manière sexuée]. C'est tout simplement un fait.
En raison de l'augmentation rapide du nombre de personnes choisissant le terme « transgenre » pour autodéfinir leur identité et de la prolifération exponentielle du marketing « trans » et des récits « trans », constamment mis en avant dans l'opinion publique [dans les médias], il nous incombe de comprendre pourquoi certains hommes et certaines femmes se choisissent cette « identité » et la choisissent pour leurs enfants, et pourquoi un système de propagande de masse est déployé pour normaliser et légitimer ce terme dans l'usage public, le langage et le droit. En étudiant le mimétisme et les instincts des animaux et en restant proches de nos perceptions sensibles primaires, nous pouvons apprendre beaucoup de choses sur les meilleurs moyens de nous protéger contre ceux qui essaient directement de tromper nos sens par la manipulation mentale. Raviver ces capacités instinctives innées peut également nous aider à nous armer contre la campagne d'endoctrinement social de masse déployée pour obtenir notre adhésion au «programme transgenre ». Ce programme est défini par la lanceuse d'alerte LGBT, K.Yang, comme une vaste « collusion entre des organes de gouvernance supranationaux... pour actualiser des changements juridiques et sociaux... qui sapent et suppriment les droits et protections sexo-spécifiques des femmes, les protections des enfants et la binarité du sexe — mâle et femelle — en tant que catégories objectives et mesurables »[1].
Abracadabra
Le mot « abracadabra » remonte au IIe siècle (101-200 après J.-C.) et se traduit à peu près par « je crée en parlant ». L'idée que l'on puisse exprimer une idée et la transformer en réalité, ou que ce que nous disons puisse créer notre réalité est une vieille lune. [« Et Dieu dit “que la lumière soit”… »] Les magiciens, les charlatans et les escrocs ont tous utilisé des mots magiques comme abracadabra, hocus pocus, alakazam et d'autres jeux de mots intentionnels pour attirer l'attention du public et le distraire pendant qu’un tour de passe-passe se déroule sous ses yeux. Les mots absurdes créent un subterfuge, une explication apparente de ce qui serait autrement inexplicable, afin de déguiser ce qui est réellement en train de se produire. Les mots magiques sont un détournement psychologique.
« Sortir le lapin du chapeau », c'est faire quelque chose d'apparemment impossible qui n'a pas d'explication évidente. « Trans » est un tour de passe-passe mental, dans lequel le lapin peut être un lion travesti.
Le détournement psychologique que produit le mot « transgenre » est sans commune mesure. Ce mot remplit les fonctions de distraction, d'explication et de déguisement. Selon Merriam-Webster, le terme « transgenre » désigne une personne dont l'identité ou l'expression de genre ne correspond pas au sexe qui lui a été assigné à la naissance.2[2] [L’« assignation » du sexe était un terme médical jadis employé pour les rares naissances de bébés aux organes génitaux ambigus, pour lesquels la médecine n'avait pas le moyen d'observer le sexe biologique, et auxquels on « assignait » alors un sexe (juridiquement et/ou physiquement, par un procédé chirurgical aujourd’hui qualifiable de mutilation)]. Ce terme est considéré comme signifiant littéralement que certaines personnes sont « nées dans le mauvais corps » et qu'elles peuvent « changer de sexe » grâce à une « opération chirurgicale de réassignation sexuelle ». Le terme « transgenre » masque une vérité fondamentale : les êtres humains ne peuvent pas changer de sexe. Être une femme, c'est suivre un parcours de développement sexuel tout au long de la vie, organisé autour de la production de gamètes immobiles de grande taille. Ce parcours commence à la conception et se termine à la mort. L'immensité de ce cycle de développement incarné tout au long de la vie ne peut être réduite à un seul organe sexuel primaire ou à une seule caractéristique sexuelle secondaire. Les hommes suivent un chemin complètement différent, avec un processus de développement sexuel tout au long de la vie organisé autour de la production de petits gamètes mobiles. Une fois que l'on s'est engagé sur l'une de ces voies, il n'est plus possible de « passer de l'une à l'autre », pour ainsi dire. Les humains ne peuvent pas plus passer d'un sexe à l'autre qu'un animal ne peut devenir une plante ou un champignon, ou qu'un mammifère ne peut devenir un reptile ou un poisson.
[J’imagine maintenant des TRAs transpécistes prétextant l’existence de l’ornithorynque pour soutenir leurs revendications délirantes.]
Le détournement psychologique que produit le mot « transgenre » est sans commune mesure. Il remplit une fonction de distraction, d'explication et de travestissement.
En réalité, les personnes désignées par le terme « transgenre », récemment fabriqué, sont simplement des personnes qui ont entrepris une série d'actions qu'elles opèrent (et doivent continuer à mettre en œuvre) sur leur corps. En pratique, le mot « transgenre » fait deux choses : 1. Il décrit un ensemble de comportements et 2. Il sert de filtre pour l'interprétation des comportements. Le mot « transgenre » est utilisé pour décrire les activités performatives de mimétisme sexuel que certaines personnes entreprennent. Il s'agit également de la croyance idéologique nécessaire pour interpréter avec précision le comportement des personnes qui s'adonnent à cette pratique. La définition et la propagande qui entourent le terme sont conçues pour tromper les masses en leur faisant croire que « trans » est une caractéristique innée des personnes qui se définissent comme « trans ».3[3] Mais on ne pourrait pas voir les « personnes trans » sans les performances physiques, et on ne pourrait pas comprendre les performances physiques sans leur interprétation idéologique. Sans le filtre « trans » pour interpréter les comportements, un homme en jupe n'est qu'un homme en jupe.
« Je vois des personnes “trans” »
Si le terme « trans » n'existait pas, il n'y aurait pas d'interférence mentale pour venir obscurcir l'interprétation littérale des photos de ces hommes.
[Des hommes clairement atteints de paraphilie autogynéphile, dans toute leur grâce et leurs illusions.]
Il est important de souligner que ces actions, comportements et signaux extérieurs sont superficiels. Il s'agit d'hommes/de femmes/d’enfants qui prennent des médicaments, y compris les bloqueurs de puberté et les mauvaises hormones sexuelles, qui se soumettent à des chirurgies esthétiques extrêmes, qui vont jusqu'à amputer et mutiler leurs organes sexuels et leur anatomie, et qui adoptent la garde-robe, le maquillage [ou l’absence de] et les coiffures stéréotypées, culturellement attribuées au sexe opposé afin d’atteindre l'apparence générale d'un membre du sexe opposé. Je définis ces personnes comme des imitateurs sexuels humains.
Signaux sensoriels et symboles abstraits
Le mimétisme adaptatif chez les animaux (et les plantes) a fait l'objet de nombreuses études. Le mimétisme est un phénomène adaptatif qui se produit lorsqu'une espèce animale adopte les caractéristiques, notamment le comportement, l'apparence ou les signaux chimiques d’un modèle afin de tromper les prédateurs potentiels ou les concurrents sexuels. On parle de mimétisme batésien lorsqu'une espèce prédatée typique adopte les traits d'une espèce toxique ou prédatrice connue. On parle de mimétisme sexuel lorsque des mâles plus faibles adoptent les traits des femelles de la même espèce afin d'échapper à des mâles plus dominants à des fins de conquête sexuelle.
[Et le mimétisme sexuel est désigné par le terme kleptogamie dans le royaume animal. De Klepto/vol et gamos/relation sexuelle. Kleptogamie signifie « vol de relation sexuelle ». Certains poissons guppys et jeunes sèches mâles emploient cette stratégie pour tromper les mâles les plus vieux et les plus gros afin d’approcher les femelles.]
[«Sesia bembeciformis à gauche, connue sous le nom de Sésie du saule est une espèce de lépidoptères (papillon) qui imite l’agressif frelon, Vespa crabro (dit “cabrian” en Provence) à droite, dans le but d’éloigner ses prédateurs.]
« La compréhension de ce qui limite la signalisation et maintient l'honnêteté des signaux est un thème central de la communication animale. Les cas avérés de signalisation malhonnête et les conditions dans lesquelles elles sont émises représentent une approche incontournable pour mieux comprendre les systèmes de communication animale ».4[4]
Les animaux communiquent à l'aide d'indices sensoriels et traitent les communications par l'intermédiaire de leurs systèmes sensoriels. Ces communications contribuent aux relations sociales et à la survie, notamment à l'établissement de la domination, à la sélection des partenaires, à la revendication d'un territoire, à la cohésion du groupe, à l'éducation des jeunes et à l'éloignement des prédateurs. Ces « signaux » sont communiqués et reçus par les organes sensoriels visuels, auditifs, chimiques et tactiles. La survie des espèces dépend de leur capacité à répondre à ces signaux par un comportement approprié. Il existe de nombreux comportements de communication héréditaires, des comportements transmis par les parents aux jeunes et des comportements transmis par les interactions sociales au sein du groupe.
Alors que les animaux communiquent principalement par le biais de signaux et de réponses sensorielles, les humains utilisent principalement des désignateurs grammaticaux abstraits[5] (ce que nous appelons le langage écrit, verbal ou gestuel) [mais pas seulement. Dalida l’avait bien compris dans « Paroles, paroles »]. Bien que les humaines aient développé un vaste cortex préfrontal qui leur permettent de communiquer avec des systèmes de langage symbolique et alphabétique abstraits, leurs systèmes cérébraux plus anciens, ce que l'on désigne improprement comme cerveau reptilien et cerveau mammalien — ou les lobes pariétal, temporal, occipital et les noyaux gris centraux — traitent l'information de la même manière que leurs homologues animaux, c'est-à-dire en traitant les signaux sensibles par l'intermédiaire de leurs organes sensoriels. Les humaines, comme tous les animaux, ont des comportements de communication héréditaires. Certains signes faciaux, gestes et réponses sont communs à tous les êtres humains. La reconnaissance du sexe est un autre trait héréditaire et les nourrissons âgés d'à peine dix semaines peuvent distinguer les hommes des femmes.[6] La partie de notre cerveau qui réagit aux données sensibles traite cette forme de communication beaucoup plus rapidement que notre cortex préfrontal ne traite la communication sous la forme de désignateurs grammaticaux. Les informations sensibles sont reçues par le corps en une seule fois et sont traitées instantanément. Par exemple, lorsque vous marchez sur une punaise, votre corps réagit instantanément en retirant votre pied. Vous n'avez pas besoin de « réfléchir » à la situation, c'est-à-dire de comprendre intellectuellement ou d'analyser mentalement ce qui se passe par le biais de calculs du cortex préfrontal, car le lobe pariétal réagit immédiatement au signal sensible.
Les cultures humaines civilisées ont été construites en survalorisant les processus rationnels au détriment de la proximité avec nos perceptions sensibles et nos instincts animaux.
[La civilisation patriarcale est une organisation sociale de compensation (par l’exploitation des femmes) qui valorise tout ce qui s’éloigne le plus de la nature et de la création de la vie par les femmes. La civilisation est une mâle-adaptation humaine (Max Dashu) qui survalorise des mâle-fonctionnements humains (Mary Daly). C’est pourquoi la civilisation patri/viriarcale est nécrophile et destructrice, et ne s’arrêtera qu’au trognon de la Terre.]
Le cortex préfrontal traite l'information de manière rationnelle et analytique, en produisant des jugements [conscients]. Le langage doit être traité de manière linéaire, séquentielle et lente, de sorte que l’entière réalisation de l'information communiquée ne peut être comprise tant que toutes les parties du tout n'ont pas été assemblées. On ne peut pas comprendre cet essai tant qu'on n'est pas arrivé à la fin et qu'on n'a pas mis bout à bout toutes les phrases de tous les paragraphes.
Tandis que les indices sensoriels sont immédiatement traités par le cerveau limbique et les noyaux gris centraux, ils le sont également par le cortex préfrontal. Le cortex préfrontal cherche à comprendre mentalement les événements sensoriels sous la forme d'une analyse ou d'un jugement qui est traité après coup. Dans l'exemple du pied qui marche sur une punaise, ce n'est qu'après coup que le cortex préfrontal analyse que la douleur communiquée est due à la pointe de la punaise qui est tombée pendant que l’on essayait d’afficher un poster au mur. Au moment de la réaction, le pied s'éloigne simplement du signal de douleur, sans avoir à découvrir et à identifier avec précision l'objet qui cause la douleur ou à comprendre la série d'événements qui l'ont amené là.
Les cultures humaines civilisées ont été construites en survalorisant les processus rationnels au détriment de la proximité avec nos perceptions sensibles et nos instincts animaux. Ces réponses instinctives sont la plupart du temps devenues imperceptibles à notre conscience. C'est pourquoi nous cherchons souvent à rationaliser pour ne pas répondre à nos signaux instinctifs. Si, par exemple, une femme a peur de monter dans un ascenseur avec un homme seul, elle peut se dire qu'il a l’air de présenter plutôt bien, ou alors, remarquer qu'il lui a souri [« il est gentil »], se convainquant ainsi de ne pas écouter son instinct et de monter dans l'ascenseur.
[En règle générale, si vous ne « sentez pas » un homme, n’insistez pas. Swipez à gauche ou partez. Il n’y a rien de mal à ghoster un homme. Entre vexer l’ego d’un homme (la chose la plus fragile au monde) et vous protéger en évitant de passer un très mauvais moment potentiellement traumatisant, le calcul rationnel, si vous y tenez, devrait être vite fait.]
Les autres animaux n'ont pas cette faille. Lorsqu'ils ressentent de la peur, ils ne restent pas planté là à analyser les conséquences possibles, à se demander si l'animal plus gros est vraiment un prédateur [« mais il a du vernis à ongles… »] ou à inventer des histoires pour expliquer pourquoi l'autre animal est venu sur leur territoire [« il est né dans le mauvais corps »]. Ils réagissent immédiatement à leur instinct. Gavin de Becker, éminent spécialiste de l’autoprotection, parle exactement de cela dans son livre La peur qui vous sauve.
Histoire mentale contre expérience immédiate
Le mot « transgenre » est un exemple de la manière dont les rationalisations, les idées abstraites et les concepts peuvent brouiller nos réactions instinctives naturelles. Autrefois, si l'on nous présentait un homme en jupe, nous n’aurions pas ressenti de dissonance cognitive, car il n’y aurait rien eu à penser ou à analyser, nous aurions simplement réagi à ce qui nous était présenté : un homme en jupe. Interpréter cet homme comme une « trans-femme », c'est créer une histoire mentale à propos d’un homme en jupe.
[C’est toute l’histoire des civilisations patri/viriarcales, à commencer par le dieu père créateur, le renversement de réalité le plus flagrant. Nous vivons littéralement dans l’upside-down et il ne s’agit pas d’un cauchemar fan-fictionnel des années 80.]
Le mot « transgenre », c’est la fabrication et la production d'une dissonance cognitive dans la culture. Désormais, lorsque l'on voit un homme en jupe, le scénario culturel du « transgenre » interrompt activement les réponses sensibles habituelles. Selon la doctrine construite, on est censé analyser mentalement la raison des choix vestimentaires de cet homme. On est censé s'arrêter et faire des calculs mentaux pour savoir pourquoi cet homme a choisi ce comportement : peut-être est-il un drag queen, peut-être est-il simplement non conforme, peut-être se qualifie-t-il de « non-binaire », ou peut-être prétend-il être une « trans-femme », ou peut-être que son déguisement est motivé par de mauvaises intentions. Bien sûr, il n'y a aucun moyen de le savoir instantanément. Le fait est que, dès que l'on a entamé un processus cognitif consistant à présenter une série de choix à analyser, on a quitté l'immédiateté des instincts et des perceptions sensorielles pour entrer dans le domaine des jugements mentaux. Si vous effectuez ces calculs mentaux, vous avez cessé de répondre à votre instinct. Les réponses instinctives sont instantanées. Mais comme le processus de pensée cognitive analyse et rationalise les données afin de parvenir à un jugement, il est beaucoup plus lent en comparaison. Se dissocier de son instinct pour inventer une histoire sur les choix vestimentaires d'une autre personne, c'est perdre un temps de réaction précieux en cas de danger potentiel.
[Et c’est pourquoi les hommes n’ont rien à faire dans les toilettes et les vestiaires des femmes, peu importe le signe astro-sexuel qu’ils s’imaginent incarner.]
Sur le plan cognitif, le mot « transgenre » est un abracadabra, un hocus pocus ou un alakazam. C'est une fausse piste dont le but est le déguisement [travestissement] de la réalité. C'est une distraction de la réalité, une tentative d'expliquer l'impossible afin de transformer par magie la réalité de ce qui est donné. Il s'agit d'une dissonance cognitive, dans le sens où il faut réfléchir [ou plutôt faire le grand écart mental à 200°] pour comprendre. Ce mot et l'abstraction conceptuelle qu'il représente sont en contradiction directe avec les perceptions sensibles immédiates de la réalité.[7] Lorsque le mot « transgenre » est associé à une performance, il s'agit également d'une tentative de mimétisme sexuel par le biais d'adaptations et de comportements performatifs. Le mot « transgenre » est une histoire qui explique pourquoi quelqu'un a adopté cette performance.
L'imitateur sexuel n'est pas le modèle
Ironiquement, la seule façon de comprendre le sens du mot « transgenre » est d'abord de s'enraciner dans la primauté de la réalité sensible. Il faut bien comprendre la réalité matérielle des classes de sexe des hommes et des femmes, puis réorganiser cette réalité en une abstraction dans laquelle ce qui est représenté par les sens signifie autre chose que la réalité physique donnée. L'homme en robe n'est plus « un homme en robe », mais une « trans-femme ».
[C’est de l’idéalisme représentatif, une occurrence de dualisme philosophique : le propre de la conscience patriarcale.]
La magie n'est pas magique si l'on ne comprend pas d'abord la réalité physique. Sans ancrage dans la réalité, sortir un lapin d'un chapeau n'aurait aucune signification particulière. De la même manière, il est nécessaire de comprendre la réalité du dimorphisme sexuel pour comprendre la signification transformatrice du mot et de la performance « transgenre ». Les signaux externes du mimétisme sexuel ne peuvent être compris que si l'on est ancré dans la réalité du sexe qui sert de modèle. Mais l'imitateur n'est pas le modèle.
Autrement dit, le terme « transgenre », qui est la tentative de performer une imitation du sexe opposé, ne peut être compris sans d'abord comprendre la réalité des deux voies de développement sexuel tout au long de la vie (il y a deux classes de sexe chez les mammifères [et dans le vivant sexué tout court].) Mais le problème avec les voies de développement sexuel, c'est qu'on ne peut pas passer de l'une à l'autre en cours de route. Pas plus qu’on ne peut quitter la voie du développement animal pour devenir une plante, quitter la voie du développement mammifère pour devenir un insecte, quitter la voie du développement primate pour devenir un rongeur, ou quitter la voie de développement du mâle humain pour devenir une femelle humaine.
[Encore une fois, vous n’êtes pas des poissons-clowns, juste des clowns].
Un « homme en jupe » reste un homme en jupe, point barre. Aucune transformation n'a eu lieu.
La plupart des imitations sexuelles humaines ne sont pas très efficaces. L’emploi que font les hommes des ornements culturels sexualisés [stéréotypes sexistes] associés à la féminité est souvent perçu comme une caricature grotesque [c’est surtout vrai pour les autogynéphiles, moins pour les HSTS/homosexuel-transsexuels qui ont souvent été des garçons considérés comme non virils et qui ont effectivement un meilleur « passing » social]. Dans ces cas, il est encore plus révoltant que les femmes et les jeunes filles soient forcées de renier leurs instincts et l'autorité de leurs propres sens pour se prêter à la mascarade d’un homme. C'est pourquoi nous devons résister, nous ne devons pas nous plier aux pressions extérieures qui nous obligent à nier l'autorité de nos propres yeux et de nos propres oreilles. Dans l'intérêt de notre autoprotection, nous devons rester à l’écoute de nos instincts primaires de reconnaissance du sexe et de perception directe de la réalité par les sens.
Je demande instamment à chacune de ne pas se laisser distraire par un quelconque abracadabra linguistique et d’être capable de voir un « homme en jupe » pour ce qu'il est vraiment. C'est un homme. Et si la plupart des hommes qui pratiquent le mimétisme sexuel ne sont pas très convaincants, quel que soit leur degré d'habileté dans le mimétisme sexuel féminin, tous les hommes restent physiquement aussi masculins (male) que le jour de leur naissance.
[Et aussi masculins que l’entitrement avec lequel ils ont été élevés et dans lequel la société les conforte.]
Les imitateurs sexuels sont des imitateurs.
Les imitateurs sexuels sont des imitateurs, deuxième partie à venir...
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[1] K. Yang, ancienne militante des droits des trans et dénonciatrice d'associations LGBT, définit le « programme trans » comme « la collusion entre des organes directeurs supranationaux, les États-nations et le secteur privé, en tandem avec les entreprises, les médias, le monde universitaire, les fondations et les organisations à but non lucratif, afin de mettre en œuvre des changements juridiques et sociaux au nom des “droits des trans” et des “droits LGBT” qui sapent et suppriment les droits et protections sexo-spécifiques des femmes, les protections des enfants et la binarité du sexe — mâle et femelle — en tant que catégories objective et mesurables ».
[2] Le genre est défini comme les traits comportementaux, culturels ou psychologiques typiquement associés à un sexe (stéréotypes basés sur le sexe [sexistes par culture]).
[3] Être un homme ou une femme est une expérience physique. Par exemple, si l'on est un homme, cela signifie que l'on est sur une voie de développement sexuel particulière depuis la naissance, avec la formation et le fonctionnement des organes structurés autour de la production de petits gamètes mobiles (indépendamment du fait que l'on soit capable ou non de les produire). Les hommes ne peuvent pas « ressentir » des sensations pour des organes qu'ils n'ont jamais eu. De plus, les hommes ressentent toujours les sensations physiques de leur corps masculin, ils ne sont jamais absents de ces sensations. Pour en savoir plus, regardez ma vidéo YouTube « Qu'est-ce qu'une femme ? ».
[4] M.J. Whiting, K.J. Web, J.S Keogh, Flat lizard female mimics use sexual deception in visual but not chemical signals, Proceedings of the Royal Society B, Volume 276, Issue 1662, 2009
[5] Dans les systèmes linguistiques alphabétiques et phonétiques, les désignateurs* sont à la fois abstraits et arbitraires en ce sens qu'il n'y a pas de relation directe entre le désignateur et l'objet ou le concept désigné. Alors que certaines langues écrites plus anciennes, symboliques ou picturales, peuvent avoir un rapport direct avec l'objet communiqué, l'expression phonétique de la langue est une abstraction.
[*En philosophie du langage, la « désignation » est la relation entre un signe (le désignateur) et la réalité physique qu'il désigne (le « référent » étant la réalité physique désignée).]
[6] Rippon, Gina. Gender and Our Brains (p. 160). Knopf Doubleday Publishing Group. Édition Kindle.
[7] Bien que cela soit vrai dans la grande majorité des cas, j'explorerai dans la deuxième partie de cette série d'essais ce qui se passe lorsque les imitateurs sexuels ont subi de multiples chirurgies plastiques extrêmes, des chirurgies des sourcils et de la mâchoire, l'ablation de côtes, le remodelage des omoplates, etc.