« Matérialismes trans » : un fameux oxymore
La littérature de promotion du phénomène trans vaut son pesant de cacahuètes. Examinons un extrait du livre Matérialismes trans, édité par Pauline Clochec et Noémie Grunenwald, et plus précisément du chapitre intitulé « Des femmes comme les autres ? Penser les violences faites aux femmes trans à travers la pratique de l’autodéfense féministe », écrit par Noémie Grunenwald :
« Il existe pourtant bien des différences entre le vécu des femmes trans et celui des femmes cis, ne serait-ce que dans certaines formes de violences vécues par les femmes pendant l’adolescence par exemple, ou pendant la grossesse ou encore pendant la transition. Mais ces différences ne sont pas plus fondamentales que celles qui existent entre plein d’autres catégories de femmes. Quand certaines femmes n’ont pas le droit d’avorter, d’autres sont stérilisées de force. Quand certaines femmes sont maintenues au foyer (et/ou assignées à leur mari ou à leur père) pour que leur travail domestique y soit exploité, d’autres n’ont pas d’autre choix que de vendre leur force de travail au capital pour survivre. Quand certaines femmes sont forcées d’obéir à des directives religieuses, d’autres se voient empêchées de pratiquer leur religion. Quand on reproche à certaines femmes d’être “trop”, on reproche à d’autres de n’être “pas assez”. Quand certaines femmes sont astreintes à la féminité, d’autres en sont systématiquement exclues. Et ainsi de suite.
C’est pourquoi, si les femmes trans ne sont effectivement pas des femmes comme les autres, c’est seulement parce que “les autres”, ça n’existe pas. La femme, ça n’existe pas.
Dans le cinquième numéro du Torchon brûle, les Féministes révolutionnaires écrivaient :
“Parmi nous, certaines pensaient que cela faisaient des femmes, une classe, d’autres une caste et beaucoup s’en fichaient : pensaient simplement que toutes les femmes ont quelque chose en commun, et que c’était de ce commun qu’il fallait partir.”
Mais de quel commun partir ? Rappelons-nous de Julia Serano qui affirme que :
“La seule chose que toutes les femmes partagent, c’est le fait d’être perçues en tant que femmes et d’être traitées comme telles.”
Dans cette citation, l’autrice parle bien de “femmes” au pluriel. Être perçues en tant que femmes et être traitées comme telles ne signifie pas être toutes perçues et traitées de la même façon. Le commun, ce n’est pas forcément une seule chose que nous partagerions toutes. Ce serait même plutôt un ensemble complexe et dynamique de choses que certaines d’entre nous partageraient à certains niveaux. Des choses que nous ne partagerions quasiment jamais avec toutes les femmes, mais différentes choses que nous partagerions à différents niveaux avec différentes femmes, et pas forcément toujours avec les mêmes.
Lorsque j’évoque la notion de commun, je ne me rattache donc pas à une vision universaliste de “la femme” — qui de toute façon repose sur une idée très partielle et particulière de ce qui est supposé “universel” — mais j’embrasse jusqu’au bout l’idée “des femmes” comme groupe social complexe au sein duquel coexistent de nombreux vécus différents, caractérisés par de multiples expériences, notamment de genre, de race et de classe. Les femmes trans n’ont donc pas besoin d’être des femmes comme les autres puisqu’elles sont déjà des femmes parmi d’autres. »
Combien de sophismes saurez-vous trouver dans ce passage ? Le principal me semble affirmer, en gros :
a. Les femmes ont « de nombreux vécus différents, caractérisés par de multiples expériences ».
b. Les hommes qui se disent femmes ont aussi « de nombreux vécus différents, caractérisés par de multiples expériences ».
c. Les hommes qui se disent femmes sont donc des femmes.
(Évidemment, selon la même logique, les oursins, les moustiques et les nénuphars, qui ont tous « de nombreux vécus différents, caractérisés par de multiples expériences », sont aussi des femmes.)
De la même manière :
a. Les chats ont quatre pattes.
b. Les chiens ont aussi quatre pattes.
c. Les chiens sont donc des chats.
Lorsqu’un homme sur sa planche de surf se fait attaquer par un requin, parce que ledit requin l’a pris pour une otarie, l’homme en question devient-il une otarie ?
En outre, la remarque de Serano que Grunenwald cite est typiquement misogyne dans la manière dont elle prétend que les femmes ne pourraient être définies que par rapport à autrui, que par le regard des autres en l’occurrence. Le terme « femme » n’a aucun contenu positif, il ne peut qu’être défini en creux, par rapport à ! On retrouve ici un principe fondamental de tous les systèmes de pensée patriarcale depuis l’âge du bronze : les femmes sont ce que les hommes disent qu’elles sont. Les femmes sont l’idée que les hommes s’en font dans leur tête et qu’ils gravent ensuite dans la loi. Aujourd’hui, les femmes n’ont toujours pas le droit de s’auto-déterminer ni de s’organiser sans la présence d’hommes (qui se disent femmes). L’intersectionnalité du trans-matérialisme signifie ainsi que toute femme doit entrer en intersection avec un homme.
En fin de compte, le charabia de cet extrait de Matérialismes trans revient à prétendre que le mot « femme » ne désigne finalement rien, rien de consistant, et qu’ainsi, n’importe qui peut être ou se dire femme (ce qui revient au même). Difficile de faire plus misogyne.
« La femme, ça n’existe pas », Lacan n’aurait pas dit les choses autrement. Si « femme » ne désigne aucune réalité matérielle et biologique — que LES femmes ont en commun à travers toutes les sociétés humaines, y compris les sociétés non patriarcales — alors « patriarcat » ne désigne aucune relation de pouvoir cohérente. Si « femme » n’existe pas ou ne réfère à rien de concret, alors il n’y a plus de patriarcat. Formidable, nous voilà sauvées.
Le livre Matérialismes trans évoque plusieurs fois Julia Serano, un militant trans relativement connu outre-Atlantique, un homme états-unien, auteur d’un livre intitulé Whipping girl (« Fille fouettée ») dont voici un extrait (oui, il se genre grammaticalement au féminin, évidemment, mais gardez en tête que c’est un homme) :
« Lorsque j'ai atteint la puberté, mon attirance nouvelle pour les femmes a envahi mes rêves de devenir une fille. Pour moi, la sexualité est devenue un étrange mélange de jalousie, de dégoût de soi et de convoitise. Car lorsque vous isolez une adolescente transgenre impressionnable et que vous la bombardez de panneaux publicitaires montrant des femmes en bikini et de propos racoleurs dans les vestiaires des garçons sur les seins de cette fille et le cul de cette autre, elle apprendra à transformer son identité de genre en fétiche.
[...] mon cerveau de treize ans s'est mis à concocter des scénarios droits sortis de manuels sadomasochistes. La plupart de mes fantasmes commençaient par mon enlèvement : je devenais de la pâte à modeler entre les mains d'un homme tordu qui me transformait en femme dans le cadre de son plan diabolique. C'est ce qu'on appelle la féminisation forcée, et il ne s'agit pas vraiment de sexe. Il s'agit de transformer l'humiliation que vous ressentez en plaisir, de transformer la perte du privilège masculin en la meilleure des baises.
[…] À la fin de mon adolescence, je me fantasmais vendue comme esclave sexuelle et soumise à des hommes étranges qui profitaient de moi. Ce n'était pas tant que j'étais attirée par les hommes, mais que les films et les magazines donnaient l'impression qu'être féminine signifiait se laisser dominer par les hommes. Dans mon esprit, j'ai été plaquée au sol par des corps si grands qu'ils m'éclipsaient, j'ai ressenti les douleurs fantômes qui accompagnaient le pelotage non désiré de parties corporelles qui ne m'appartenaient pas encore, j'ai éprouvé l'impuissance de voir un inconnu enfoncer sa bite dans la chatte que je me détestais de vouloir avoir. Et à chaque poussée imaginaire, je ressentais simultanément de l'extase et de la honte. Mes fantasmes de viol étaient des sacrements catholiques bâtards, car je me déculpabilisais en combinant mon désir d'être une femme avec la pénitence et la punition que je m'infligeais. »
Manifestement, Julia Serano est un homme hétérosexuel autogynéphile, dont la paraphilie s’exprime au travers d’une imagination pornographique assez commune. Il s’agit autrement dit d’un homme hétérosexuel paraphile élevé dans une culture qui pornifie le corps des femmes et leur assigne un statut social inférieur. Une majorité d’hommes développent leur imagination érotique dans ces conditions, et sont ainsi conditionnés à être sexuellement excités par l’infériorisation et la dégradation des femmes. Les choses se passent différemment pour les hommes hétérosexuels atteints, comme Serano, semble-t-il, d’une paraphilie de type inversion de l’identité de la cible érotique : la cible de leur désir érotique n’est pas une femme, mais eux-mêmes. Ils se trouvent sexuellement excité à l’idée d’être une femme à laquelle on fait des choses humiliantes, dégradantes, que des hommes abusent sexuellement, violent, etc. L’histoire du mouvement trans et de ses progrès institutionnels repose en bonne partie sur de tels hommes, comme nous le rappelons dans Né(e)s dans la mauvaise société, et comme le développe Nicolas Casaux dans sa série « Aux origines du transgenrisme ». Les intérêts sexuels masculins constituent possiblement le principal ou un des principaux facteurs de la marche du monde.
Le Torchon brûle se définissait comme un « menstruel », parce que les femmes constituent une réalité biologique. C’est ça le commun. Dans le premier numéro, l’autrice d’un article intitulé « Pourquoi je suis au mouvement de libération des femmes » écrivait que « notre sexe est répandu sur tout notre corps : pour chacune il est différent. » Autrement dit, le commun, c’est la réalité sexuée. Les différences se trouvent dans les manières de l’appréhender. Il est évident que pour toutes les contributrices de cette revue, les femmes, c’était les personnes de sexe féminin, celles qui ont un utérus (ou qui n’en ont plus), qui sont concernées par l’avortement, les violences masculines, etc.
Ailleurs dans Matérialismes trans, on lit que
« les personnes particulièrement instruites sont celles qui sont le plus “trans”, “queer “, ou “non-binaires”, qui ont le moins recours aux modifications corporelles, au changement d’état civil et qui sont les plus présentes dans les associations ».
La théorie queer est le système de pensée élitiste qui soutient le mouvement trans dans les sphères universitaires des « études de genre ». Il est porté par des étudiant·es privilégié·es, blanc·hes et relativement aisé·es, et qui n’attentent donc pas à leur santé à travers de chirurgies irréversibles les transformant en client·es à vie de l’industrie médicale. Mais ils et elles militent activement pour que vos enfants et adolescent·es le deviennent. La théorie queer est le courant de pensée du « déconstructivisme / constructivisme social » des années 70 qui stipule que l’entièreté de notre réalité est socialement construite, notamment au travers du langage, et qu’elle peut ainsi être radicalement transformée avec la destruction et la reconstruction du langage. Contrairement à ce que suggère le titre du présent ouvrage, sauf à quiconque lit « trans » comme « inversion de la réalité », le « Matérialisme trans » n’a rien à voir avec une analyse matérialiste de la société. Le matérialisme trans est en quelque sorte l’opposé du matérialisme (de même qu’une soi-disant « femme trans » est en réalité un homme). Il s’appuie sur la même base théorique que toutes les religions patriarcales du monde et présuppose une séparation de l’esprit et du corps, avec la prééminence de l’esprit sur le corps.
Jane Clare Jones, philosophe féministe matérialiste, a exposé dans le numéro spécial de The Radical Notion intitulé « Gender Critical Disputes » (« Débats critiques du genre ») la manière dont les universitaires « queer » avaient déformé l’analyse matérialiste de classe en la rendant inoffensive pour les classes dominantes dont ils font parties, et pourquoi les femmes qui se disent « féministes » de la troisième vague ont joué un certain rôle dans cette histoire. Pour rappel, le féminisme libéral est un système de croyances qui tente de concilier à notre détriment les intérêts sexuels des hommes et les droits des femmes, sans succès, puisqu’ils sont mutuellement exclusifs. L’accumulation patriarcapitaliste se fondant sur l’exploitation sexuelle et reproductrice des femmes, les droits des femmes à l’auto-détermination sont contraires aux intérêts sexuels masculins, lesquels résident dans le fait de pouvoir continuer cette exploitation. Aujourd’hui, ces intérêts se traduisent dans la volonté de réguler et/ou légaliser la prostitution et la GPA.
Pour finir, et afin de remettre le matérialisme à l’endroit, voici un extrait de l’essai de Jane Clare Jones intitulé « Le féminisme n'est pas une politique identitaire : transactivisme, critique du genre populiste et culture » paru dans le numéro susmentionné.
« Je souhaite me concentrer […] sur la manière dont le transactivisme — et la culture de la ”justice sociale” à laquelle il s’est rattaché [de manière parasitique, comme tous les mouvements de droits sexuels masculins tels que le mouvement pro-pédophiles, furries, etc.] — est un produit de l'analyse matérialiste de classe transformée en identitarisme. L'analyse matérialiste de classe est une analyse structurelle. Elle examine les caractéristiques communes des classes sociales — les femmes ont tendance à effectuer davantage de travaux domestiques que les hommes, les Noirs aux États-Unis ont tendance à être plus pauvres que les Blancs, les membres de la classe ouvrière ont tendance à avoir de moins bons résultats scolaires que les membres de la classe moyenne supérieure — et cherche ensuite à expliquer ces inégalités en se référant à la distribution matérielle des ressources et des opportunités, ainsi qu'aux récits culturels et aux normes sociales qui servent à naturaliser ces inégalités de distribution. La partie “culturelle” de ce que les anti-wokistes aiment appeler le “marxisme culturel” se réfère à l'analyse du rôle que joue la culture dans la défense du pouvoir structurel, à la manière dont les formes et les normes culturelles naturalisent, ou réifient idéologiquement, des relations de pouvoir qui sont, en réalité, d'origine sociale.
Malheureusement, la compréhension de ce phénomène s’est embourbée dans une réflexion binaire sur la relation entre nature et culture. D'un côté, l’on a eu tendance à affirmer que toutes les formes de différence étaient entièrement socialement construites, et de l’autre, on ne peut nier que la crainte d’une naturalisation des inégalités a conduit les “féministes” de la troisième vague à la négation imbécile pure et simple de l’existence matérielle du sexe. […]
[L]es phénomènes sociaux humains naissent invariablement de l'interaction entre nature et culture. L'analyse féministe de l'oppression basée sur le sexe est entièrement indépendante de la croyance selon laquelle il n'y aurait aucune différence naturelle entre les hommes et les femmes. Les analyses matérialistes admettent que les femmes sont les personnes qui enfantent (ce qui leur est même nécessaire dans la mesure où elles se veulent explicatives), et vont jusqu’à concéder qu'il pourrait y avoir des traits de personnalité très généraux liés au sexe au niveau de la population générale — même si, comme Marina Strinkovsky l'explique page 48 [du numéro 3 de The Radical Notion], les discours qui affirment que les traits de personnalité liés au sexe se seraient développés au fil de l’évolution ne sont pas aussi scientifiques qu’ils aiment à le prétendre. [L’anthropologue Sarah Blaffer Hrdy a écrit 3 tomes démontant ces affirmations à partir de l’étude des animaux, des primates et des sociétés humaines égalitaires]. En outre, ce qui est faux, c'est que toute démonstration d'une base “naturelle” du comportement basée sur le sexe “prouverait” que notre organisation sociale et culturelle est naturellement déterminée. Il n'est pas nécessaire d'être une partisane de la théorie de la page blanche pour imaginer que la reproduction humaine peut s’organiser autrement qu’en familles nucléaires patriarcales au sein desquelles les mères sont socialement isolées, exclues de la vie publique, financièrement dépendantes des hommes et vulnérables au contrôle coercitif et aux abus sexuels masculins. En écoutant les propos d'une Mary Harrington, on pourrait penser qu’il n’y a pas le choix qu’entre la famille patriarcale et l'abolitionnisme familial techno-dystopique de type “faisons pousser les bébés dans des exomatrices” d'une Sophie Lewis. Que nous choisissions la voie féministe afin de nous organiser socialement [et politiquement] pour soutenir la dyade mère-enfant, tout en soutenant l’autonomie et l'épanouissement des femmes, semble hors de question pour ceux et celles qui sont attachés à la pensée “ou bien/ou bien”, où les deux options s'avèrent n’être rien d’autre que différentes nuances de patriarcat.
Une forme bien pensée et empiriquement fondée de l'analyse matérialiste de classe devrait être attentive au rôle de la culture et de la nature, de l'histoire et de la biologie. En effet, s’imaginer qu'il faille entièrement nier la nature ou la biologie afin d’éviter tout déterminisme biologique, et tout considérer comme relevant d’une construction sociale revient à rejeter l’aspect matérialiste de l'analyse matérialiste. Cela conduit à une sorte d’idéalisme représentatif et à la disparition concomitante de l'analyse des rapports d’exploitation ; disparition que l’on peut constater dans l'activisme moderne de la “justice sociale” [au sein duquel un riche homme blanc sexagénaire professeur d’économie d’une université prestigieuse qui se dit femme trans est de facto considéré comme opprimé par rapport à une étudiante pauvre, noire qui n’est pas trans ; où de jeunes hommes misogynes proférant des menaces de viols et de meurtre à l’encontre de femmes sont perçus comme des victimes qui se défendent, etc.].
Sans une compréhension solide et ancrée dans la réalité matérielle de ce qu’est une classe [les femmes sont les êtres humains de tous types de sociétés dont la physiologie est organisée autour du système reproducteur femelle de leur naissance à leur mort, ce qui comprend celles qui naissent avec des anomalies les rendant stériles, celles qui auront de l’endométriose, celles qui développeront des cancers, celles qui n’enfanteront jamais, etc.], ce qui nous reste, c'est l'identité [une femme est toute personne qui se dit femme]. Or l'identité, c’est quelque chose de très différent. L'analyse matérialiste de classe travaille avec des tendances statistiques et des caractéristiques générales ; elle sait faire la différence entre des statistiques et les membres individuels qui composent les classes. En vertu de leur position de classe, les gens auront tendance à partager des expériences et des opportunités, et à être exposés à une socialisation et à une imprégnation idéologique similaires. Cependant, le tempérament individuel, les différences de contexte culturel et historique et les intersections avec d'autres axes d'oppression structurelle produisent de grandes variations entre les individus d'une classe matérielle particulière, sur le plan des croyances, des valeurs ou des expériences. Il n'y a donc pas de correspondance biunivoque ou d'identité parfaite entre les individus et la classe matérielle à laquelle ils appartiennent. Les individus ne sont pas de simples émanations de classes. Traiter une personne en face de vous comme si elle n’était qu’une simple émanation d'une classe est déshumanisant. (Et la manière dont cela énerve les gens constitue, je pense, l'une des raisons de l’opposition à l'analyse structurelle lorsqu'elle vire à l'identitarisme. Ce qui ne veut pas dire que tous les hommes qui viennent faire du NAMALT sous les analyses féministes seraient beaucoup plus enclins à écouter, par exemple, l’analyse des violences masculines structurelles, si seulement nous faisions plus attention à la manière dont nous la formulons). »
Art : https://aeontriad.tumblr.com/post/184461776920/aykut-aydogdu